vendredi 21 août 2009

Interview Kofi Kingston

Kofi Kingston nous parle de Summerslam, du Miz, de musique, de l'origine de sa signature move et de bien d'autres sujets. 

Q : Vous êtes sur la pub Summerslam comme l'un des lutteurs qui sera au Summerslam mais vous n'avez aucun match de prévu, juste une présence sur le chat avant le show. 

Kingston : C'est vrai mais c'est bien. Je serai heureux d'être là et de voir le show en live. 

Q : Mais vous aviez dit que vous étiez heureux d'avoir reçu votre tenue spéciale pour Summerslam. 

Kingston : Je crois que j'ai mis la charrue avant les bœufs. La carte peut toujours changer, on ne sait jamais. Pour l'instant, je ne suis pas sur la carte mais j'espère que j'y serai. J'ai toujours reçu une tenue pour chaque PPV que j'y sois ou pas. Peut-être que la tenue que j'ai reçu servira pour Hell in a Cell ou Bragging Rights. 

Q : Il semble qu'on se dirige vers un match entre vous et le Miz. 

Kingston : Lors du dernier Raw, le Miz m'a défié pour le titre US. Bien sur, il m'a demandé cela après que j'ai déjà lutté. S'il veut une confrontation, il doit venir me le demander face à face. Mais c'est typique du Miz, se rendre plus fort qu'il n'est vraiment. 

Q : En parlant du Miz, vous l'avez battu dans un grand nombre de rencontre en dehors du ring. 

Kingston : Pas mal d'entre nous jouent à Madden sur PSP. Madden 10 est sorti vendredi dernier et je suis l'un des geeks qui était présent à minuit pour la sortie du nouveau jeu. On y a tous joué sur la route ce weekend et le Miz n'a pas gagné un seul match, comme d'habitude. Le Miz ne gagne pas souvent. 

Q : Et qu'avez vous fait lorsque vous avez remporté ce pari et dédicacé une guitare ? 

Kingston : Nous avons parié sur un défi un contre un en basket. Celui qui perdait le match devait laisser le vainqueur mettre une signature sur son objet le plus précieux. J'ai gagné, j'ai pu signer sur sa guitare qu'il emporte toujours avec lui. Il croit qu'il sait jouer de la guitare et l'emporte toujours avec lui sur la route alors maintenant, il joue sur la guitare de Kofi Kingston. Pour être honnête, je pense que le Miz est le vrai vainqueur car il a mon autographe. 

Q : Donc vous l'avez écrasé à Madden et au basket. 

Kingston : C'était le week-end où j'ai écrasé le Miz. 

Q : Vous êtes un grand fan de musique et vous avez interviewé Collie Buddz, le chanteur de reggae et Gym Class Heroes, le groupe de rap pour wwe.com. Vous parlez souvent de musique sur votre Twitter. J'ai été choqué que vous aimez Squarepusher. C'est surprenant mais aussi un peu obscur et avant-garde. 

Kingston : La musique est comme moi dans le ring : j'essaie toujours de trouver quelque chose de différent. J'ai l'habitude de dire que j'aime toutes les musiques sauf la country, même si j'ai trouvé quelques chansons de country que je ne déteste pas. Je crois que j'ai entendu Squarepusher à la radio et j'ai utilisé Shazam, l'application de mon iPhone pour identifier la musique. Et c'est comme ça que j'ai pu découvrir un tas d'autres chansons de Squarepusher. J'aime bien, c'est très différent. Chaque chanson qu'il fait est très différente de la précédente. 

Q : Et le groupe de Chris Jericho, Fozzy ? 

Kingston : Je n'ai jamais écouté Fozzy, même pas une seule chanson... Je persévère avec Squarepusher (rires). 

Q : Comment vous est venue l'idée d'utiliser la chanson "S.O.S" de Collie Buddz en musique d'entrée ? 

Kingston : La musique est très importante dans la personnalité d'un lutteur car elle donne le ton. Sur la scène indépendante, j'utilisais Damian Marley. A la WWE, on nous donne souvent une chanson au hasard quand on commence. On est pas en position de choisir, vous n'avez pas le droit de vous plaindre. J'ai écouté de bonnes chansons et des mauvaises et j'ai eu la chance d'avoir une bonne chanson. J'ai entendu que Collie Buddz allait composer ma musique d'entrée et j'ai entendu différentes versions de la chanson. Il est un artiste avec lequel je suis familier et je savais que ce serait un hit. C'est une de ses chansons où tout le monde peut reprendre "SOS ! SOS !". C'est vraiment super cool d'avoir une bonne entrée. 

Q : J'ai lu une interview de Randy Orton où il disait qu'il éviter les prises risquées pour protéger son corps. Vous, vous volez partout dans le ring et vous sautez plus haut que n'importe quel lutteur que j'ai pu voir. 

Kingston : Plus grand est le risque, plus grande est la récompense. Les gars comme moi ou Evan Bourne, on met nos corps en jeu à chaque fois qu'on monte sur le ring. L'adrénaline coule dans nos veines. Cela ne fait qu'un an et demi que je suis à la WWE à la télévision mais peut-être qu'une fois que j'aurai atteint la longévité de la carrière d'Orton, je changerai d'avis. En attendant, vous allez continuer à me voir voler. 

Q : Vous étiez un lutteur amateur à l'université, mais quel a été le truc le plus difficile que vous ayez appris dans le catch ? 

Kingston : Nous sommes dans ce métier pour raconter une histoire. Les prises et tout le reste, ce n'est pas vraiment difficile pour moi, j'ai été lutteur amateur. Il suffit de répéter et d'appliquer les prises de la lutte amateur à la lutte professionnelle. Tout tourne autour de l'histoire. Je crois que c'est ce que les gens cherchent. A Summerslam, il y aura Randy Orton contre John Cena, cette histoire dure depuis des mois. Les alliés de Randy seront dans un match de DX qui fait son retour. Lundi dernier, ils ont essayé de faire un grand comeback mais la Legacy l'a gâché. Maintenant, on a l'histoire de deux jeunes mecs qui veulent se faire un nom en dominant une force ancienne du passé. Pour moi, la partie la plus difficile est de devenir un meilleur raconteur d'histoire. Tout le monde peut faire n'importe quel move au bon moment mais le fait de raconter des histoires nous différencient de tous les temps. Nous essayons d'être les meilleurs raconteurs d'histoire. 

Q : Comment vous est venue l'idée de votre signature move qui consiste à secouer vos cheveux, courir autour du ring, rebondir dans les cordes, faire un mouvement d'épaule pendant que la foule crie "Boum ! Boum ! Boum !" avant d'appliquer un double leg drop à votre adversaire. Cela vous prend du temps avant de placer votre coup, je me dis toujours que le mec aura le temps de s'échapper avant que vous ne le frappiez. 

Kingston : Je ne sais pas. J'ai commencé avec le leg drop, sans faire le boom. Je voulais faire un truc où la foule savait ce qui se passait. Après une fois que j'allais porter le leg drop, je laissais libre cours à mon adrénaline et c'est pourquoi je cours en levant les genoux avant de le faire. Le mouvement d'épaule est juste un petit extra. Oui, parfois, ça prend un moment mais personne ne bouge quand je fais cela, alors je persévère. 

Q : Aucun de vos moves ne vient de votre passé à B.C. quand vous étiez connu sous le nom de Ecstasy au Chocolat (Chocolate Ecstasy ) sur la scène de la step-dance ? 

Kingston : (Rires). J'étais au lycée de Boston, qui est une école jésuite et les cercles d'étudiants n'étaient pas permis. Dans les groupes d'étudiants noirs, on fait du step, avec différents pas et mouvements. Nous avions l'habitude de faire des trucs comme ça. Sexual Chocolate était le nom de notre groupe. Tout le monde avait un nom en chocolat et oui, Chocolate Ecstasy était mon nom. 

Q : : Cela fait un an et demi que vous luttez à la WWE. Avec qui aimez-vous être dans le ring ? 

Kingston : Chris Jericho est l'un des lutteurs avec qui je préfère être. Ainsi que Kane et le Big Show. J'ai eu ma première chance pour un titre dans le catch, que ce soit en indy ou à la WWE, contre Chris Jericho en 2008 à Night of Champions. Je suis arrivé vers le ring et j'ai vu Chris Jericho, un mec que je regardais lutter quand j'étais plus jeune. Alors, avant de monter sur le ring, j'ai fait un petit pas en arrière et j'ai souris un peu. Il est l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur aujourd'hui. C'est l'un des plus grands moments à la WWE.

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